De Liège à Charleroi, en passant par Mons, Bruxelles, Louvain-La-Neuve et Namur :
Les étudiant.es autour de toi ont des choses à dire.
Post anonyme
Ecole anonyme
Avenir
Je fais les études de mes rêves et pourtant. J’en ai toujours un goût amère le matin en me réveillant. Personne vous explique c’est quoi la face cachée de réaliser vos rêves. Quand je pense à ma vie, j’ai l’impression qu’elle correspond aux clichés qu’on voit dans les films. Pourtant c’est la réalité et ma vie est ainsi. Je connais pas l’expression vivre au jour le jour. Je taff comme tout le monde en job étudiant et quand je reçois ma paie, j’ai même pas le bonheur d’en profiter car je me rappelle tout ce que je dois payer. J’ose pas prendre congé car je me rappelle que jour de congé = pas de thune. J’ose pas rallumer le chauffage car si ma facture explose bah qu’on soit claire, je ne saurai pas payer. C’est un peu comme un cercle vicieux. J’ai mal au ventre et j’arrive pas à reel prendre plaisir à faire mes études car je vois tout ce qu’il y a côté. Et le pire c’est que j’ai aucun plan B
Post anonyme
Ecole anonyme
Stress
Je suis étudiante en médecine, ces études sont vraiment très stressantes. L’examen d’entrée est déjà une grosse épreuve mais cette année un concours va le remplacer et ça deviendra presque impossible. Une fois dans les études, je pensais que le stress serait moins présent, mais non, la peur d’échouer, la pression de devoir réussir son année, la peur de la non financabilité. Avec les changements qui ont été fait cette année, le stress est encore plus grand. On a très peu de vacances, la seconde session suit assez rapidement la première c’est difficile de se reposer avant de s’y remettre pour les examens.
Post anonyme
UMons
Jobs
Je suis jobiste depuis que j’ai 15 ans pour financer une partie de mes études. Mes parents gagnent apparemment trop d’argent donc je ne peux pas avoir de bourse. Pourtant, je suis obligée de travailler chaque semaine sinon je ne pourrais pas continuer à étudier. Travailler ne me dérange pas quand c’est fait dans de bonnes conditions. J’ai connu beaucoup trop de jobs étudiants où j’avais le sentiment de ne pas être respecté en tant qu’être humain. Enchaîner pendant des heures sans pause, être jugé quand je demande un jour de congé, entendre des phrases tel que « Comment ça un congé, comment on va faire sans toi ? ». Il y a aussi toujours cette peur d’être renvoyé car aucun préavis n’est obligatoire quand on est jobiste. J’ai le sentiment d'être corvéable à merci. Quand on a un job étudiant, on n'ose pas se plaindre en se disant qu'en retrouver un autre sera trop compliqué.
Post anonyme
ULB
Jobs
Je suis étudiante et je travaille toute la semaine et le week-end en même temps que mes cours. je n’ai jamais de repos, tout s’enchaîne. même durant les peu de vacances scolaires qu’on a dans le supérieur, je travaille. mes 600h étudiantes, dorénavant, vont s’en aller en à peine 6 mois pour subvenir à mes besoins. peu d’entreprises prennent les étudiants lorsqu’ils ont dépassé leurs heures alors je devrai aller dans une entreprise qui a une heure de mon domicile pour continuer à gagner de l’argent pour subvenir à mes besoins.
Post anonyme
ULB
Stress
J’ai eu un cours en bac2 où ils y avaient deux professeurs. Quelles semaines avant l’examen les deux professeurs ont décidé de mettre la moyenne de l’examen à 13/20, ce qui veut dire que pour avoir 10/20 il faut avoir 13 bonnes réponses. Malheureusement j’ai eu 9/20 à cette examen ce qui correspond à 12 bonnes réponses et c’est quand 60%… Ça m’a beaucoup frustrée et démotivée mais j’avais encore une chance en Août. Mais ce qui m’a vraiment dégoutée et que j’ai vraiment trouvé très injuste c’est qu’ en Août les professeurs ont pris la décision de mettre la moyenne 12/20. Et si ça avait été ça en janvier je n’aurais pas raté cet examen.
Post anonyme
Ecole anonyme
Jobs
J'ai toujours vécu dans une situation financière limite, mais jusqu'ici on s'en était pas trop mal sorti. Mais il y a de ça 2 mois j'ai eu 26 ans, c'est-à dire que je ne suis plus à même de recevoir toute les aides pour les transports en commun. Dans le cas de Bruxelles j'ai su faire sans et je me déplace à Vélo. Mais avec le Bus et maintenant le train, ça devient compliqué, à cause d'une situation financière compliquée, et malgré mes 3 jobs étudiants répartis sur l'année, mes comptes se vident assez vite. J'ai entamé une démarche pour obtenir une aide du service social, mais sans ça je ne sais pas encore comment ça va se passer, encore plus si je n'obtiens pas ma bourse.
Post anonyme
UMons
Décrochage
Je suis étudiante en psycho et je n’en peux littéralement plus. Les professeurs ne donnent pratiquement plus cours. Nous devons tous faire à la maison. Ils postent des vidéos de plus de 4H à regarder par nous mêmes. Oui parfois ils organisent des réunions teams afin de poser nos questions mais nous n’osons pratiquement pas en poser car lorsque nous le faisons ils nous répondent « il y a toutes les réponses à vos questions dans les vidéos ». Une vidéo de 4h me prend entre 6 et 8h puisque je remets constamment en arrière pour comprendre ce que le prof a dit. Depuis maintenant 2 ans c’est comme ça, la première année je trouvais ça chouette car moins de déplacement mais la charge de travail m’épuise littéralement! Tout ça en enchaînant un job étudiant à raison de 19h/semaine.. je tiens encore le coup mais je ne sais pas pendant combien de temps
Post anonyme
UNamur
Stress
Je suis étudiante en troisième année de médecine. Le stress et la peur de l’échec sont omniprésents, que ce soit lors de l’examen d’entrée, puis pendant de la première année qui est cruciale. Les années suivantes ne sont pas moins stressantes pour autant. J’ai sacrifié et je continue de sacrifier pour mes études énormément de moments familiaux, de vacances, de sorties,… Les secondes sessions à rallonges, les étés où je n’ai ni le temps de souffler ni le temps de bosser pour me faire des sous, devoir reprendre une nouvelle année après 1 semaine de « vraie pause ». C’est épuisant. J’ai failli abandonner et me réorienter plusieurs fois, mais là médecine reste mon rêve donc je persévère même si c’est difficile intellectuellement et émotionnellement
Post anonyme
Helha
Stress
Je suis actuellement étudiante en 2ème année de bachelier assistante sociale et, depuis le début de mes études, je subis énormément de stress et de crises d’angoisses quant à la pression qui est mise par l’enseignement. Le stress est un sujet très sensible pour moi parce qu’il a un effet direct sur ma santé mentale voire même sur ma santé tout court. Je ne me sens pas stable émotionnellement, tellement la pression est grande, je dors mal la nuit, j’angoisse facilement, je doute de mes capacités à faire des études, … À cause de ce stress, je me pose un tas de questions qui ne font qu’accentuer cette problématique et je n’y vois pas d’issues. J’ai l’impression que le stress ronge toutes mes capacités et je me sens vraiment seule lorsque je vois que les écoles supérieures ne nous en parlent pas et ne nous aident pas assez sur ce sujet. Le problème c’est que ce stress, qui est dû aux études supérieures, se développent également dans d’autres aspects de ma vie comme dans mon job étudiant par exemple. Je me met tellement la pression quotidiennement qu’il est difficile pour moi de lâcher prise là dessus ce qui fait que je me met aussi la pression au travail. Le stress fait, malheureusement, partie intégrante de la vie de beaucoup d’étudiants et c’est une réelle souffrance pour beaucoup d’entre nous, dont moi.
Post anonyme
Haute école Galilée
Avenir
On subit beaucoup de stress tout au long de l’année. J’ai le sentiment de jamais avoir de moment de pause ou de répit. Je suis toujours sous pression
Post anonyme
Haute école Galilée
Avenir
La vie est dure pour nous. J’ai l’impression que le gouvernement prend des mesures au vol. Je n’ai pas l’impression que les étudiants sont consultés. Ils ne comprennent pas notre réalité et nous en payons le prix.